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Le partenaire de Grundfos fait le maximum pour améliorer les conditions de vie des réfugiés africains
...qu'elle voulait une solution de haute qualité, robuste, fiable et durable, c'est pourquoi Grundfos était un choix pertinent pour nous.
Le partenaire de Grundfos en Ouganda, Akvo International, a mis en place une infrastructure d'irrigation dans le nord du pays, dans l'un des plus grands camps de réfugiés au monde, en utilisant une pompe immergée Grundfos pour extraire les eaux souterraines. L'objectif est d'améliorer les moyens de subsistance des réfugiés qui ont fui les conflits au Sud-Soudan et en République démocratique du Congo (RDC) vers ce camp isolé.
Le contexte
La civilisation est à des heures de route sur des chemins cahoteux et poussiéreux, et le soleil tape impitoyablement, comme tous les jours. Il fait chaud et sec. Jusqu'en 2016, Bidibidi, dans le nord-ouest de l'Ouganda, près de la frontière entre l'Ouganda, la RDC et le Sud-Soudan, était un petit village comme les autres.
Mais au fil des ans, il s'est étendu pour devenir l'une des plus grandes colonies de réfugiés au monde, plusieurs centaines de milliers de réfugiés sont hébergés sur une superficie d'environ 235 km². La plupart d'entre eux ont fui les conflits civils et les bouleversements survenus dans les pays voisins, le Sud-Soudan et la RDC.
La région est extrêmement isolée et frappée par la sécheresse, le manque d'eau et la famine, ce qui rend la vie difficile pour ses habitants.
"Mais nous sommes en paix. Il n'y a pas de guerre ici", explique la réfugiée Elizabeth Leyo, 39 ans, qui a fui le Sud-Soudan en 2016 avec ses deux enfants, après avoir perdu son mari dans le conflit.
Elle fait partie d'un projet de revalorisation à Bidibidi dans lequel les réfugiés apprennent des compétences et des techniques d'irrigation de base. Ils font pousser des cultures telles que des oignons, des tomates, des choux et des poivrons verts, à la fois pour compléter leur régime alimentaire et pour gagner un peu d'argent.
La solution
En février 2022, l'un des partenaires de Grundfos en Ouganda, la société d'irrigation et de pompage solaire Akvo International, a terminé la mise en place d'une infrastructure d'irrigation sur un champ de 7 hectares dans le camp de réfugiés, en utilisant des systèmes de goutte à goutte et d'arrosage.
Le système d'arrosage est alimenté par pompage direct, avec jusqu'à 12 gicleurs fonctionnant en même temps, et le système de goutte à goutte est alimenté par gravité à partir de deux réservoirs d'eau d'une capacité de 10 000 litres chacun, montés sur des supports de trois mètres de haut.
L'eau souterraine est pompée depuis un forage de 90 mètres à l'aide d'une pompe Grundfos SP reliée à un moteur de 7,5 kW et à 36 modules solaires. Cette pompe utilise un convertisseur d'énergie solaire renouvelable hors réseau (RSI) de chez Grundfos pour garantir un rendement et des performances optimales.
Daniel Eberu, directeur de la filiale d'Akvo International à Arua, dans le nord de l'Ouganda, explique que Grundfos a contribué à déterminer quelle pompe était la mieux adaptée à la tâche et a assuré la formation des partenaires locaux pour garantir la réussite du projet.
"Pour nous, c'est intéressant pour plusieurs raisons, affirme-t-il. Tout d'abord, il est bien sûr primordial de participer à un projet qui améliore la vie des populations vulnérables. Et d'un point de vue commercial, nous nous forgeons une bonne réputation auprès des ONG. Après tout, il s'agit du plus grand projet d'irrigation de la région. Et l'ONG a stipulé dans les critères qu'elle voulait une solution de haute qualité, robuste, fiable et durable, c'est pourquoi Grundfos était un choix pertinent pour nous."
L'ONG à l'origine du projet est Samaritan's Purse. Son responsable des achats, Bright Mwanje, explique qu'il était prioritaire de mettre en œuvre une solution qui continuera à fonctionner même après que l'ONG aura terminé son mandat et quitté la région un jour. Et il se dit satisfait de la façon dont le système a été conçu et mis en place.
"Notre objectif est de créer un impact durable afin de laisser une sorte d'héritage derrière nous. Parallèlement, nous souhaitons vivement donner aux populations les moyens de générer un revenu et de compléter les rationnements qu'elles reçoivent du Programme Alimentaire Mondial par des légumes frais", explique-t-il. Les rations du PAM se composent principalement de maïs, de haricots et de riz, et leur quantité est progressivement réduite pour encourager les bénéficiaires à devenir plus autosuffisants.
"En fin de compte, les réfugiés doivent être en mesure de ramener ces nouvelles compétences en matière d'agriculture et d'élevage dans leur pays d'origine, lorsqu'ils y retourneront, pour améliorer leurs conditions de vie."
Elizabeth Leyo est heureuse de participer à ce projet.
"J'aime beaucoup, et j'apprends de nouvelles méthodes agricoles que je ne connaissais pas, déclare-t-elle. C'est vraiment bien, car nous récoltons des légumes à la fois pour les manger et pour les vendre, ce qui me permet d'acheter des vêtements à mes enfants. Je suis reconnaissante d'être ici."
Le résultat
Plus de 100 réfugiés travaillent désormais comme agriculteurs dans le cadre de ce projet ; en comptant les personnes à leur charge, plus de 1 400 personnes bénéficient d'une augmentation de revenus, d'une meilleure nutrition et d'une amélioration des compétences.